Pour une révolution délicieuse
Olivier Roellinger a publiéle 28 août un livre « Pour une Révolution délicieuse » chez Fayard.
Cet ouvrage livre sa vision de l’alimentation avec ses convictions forgées par son parcours de vie atypique de cuisinier et de compositeur d’épices. Olivier Roellinger milite pour un droit au bien manger et invite chacun d’entre nous à reprendre en main son alimentation en cuisinant au quotidien de manière joyeuse et éthique pour prolonger la vie et celles de nos proches tout en préservant la planète.
Extraits :
Manifeste pour une révolution délicieuse
« Comme vous, j’ai longtemps regardé ailleurs. Ou plutôt, j’étais pris dans mes combats quotidiens de cuisinier restaurateur : satisfaire nos clients, motiver une équipe, travailler avec les meilleurs producteurs, et attendre chaque sortie des guides pour décrocher une toque ou une étoile supplémentaire. Un jour, cependant, j’ai pris conscience que j’étais dans une tour d’ivoire et que mon rôle dans la cité devait s’élargir. La situation alimentaire m’est apparue trop grave pour que je laisse notre nourriture aux mains des industriels. Je ne pouvais plus assister sans rien faire à la privatisation du vivant par l’agrobusiness. Je ne voulais plus me contenter de sauvegarder quelques producteurs pour satisfaire les hôtes des Maisons de Bricourt. Je me devais d’agir. (…)
Sauver la nourriture au quotidien et pour tous, c’est aussi se battre pour une certaine idée de notre société. Apprenons ensemble. Partageons nos expériences. Dispensons des leçons de choses. (…)
Le combat pour la nourriture, c’est celui de notre jeunesse : pour un avenir métissé, joyeux et ouvert prenant en compte les enjeux de la transition écologique nécessaire à notre survie. »
Tu apprendras le sain à l’école et le jeu
« I have a dream », comme disent les Américains. J’aimerais qu’à l’image du grand programme que John Fitzgerald Kennedy avait lancé pour l’éducation physique et sportive, déjà dans les années soixante, face à la pandémie d’obésité dans la jeunesse américaine, nous fassions de même pour l’éducation au goût. (…)
Nous ne pouvons pas continuer ainsi à fermer les yeux. Nous devons aider notre jeunesse à ouvrir bien grands les siens. Il y va de son futur, de la préservation de sa santé et de celle de la planète. (…) La question que je me pose c’est : Quand les politiques auront-ils le courage de mettre fin à cette spirale infernale, à ces dérives, où les gens s’abîment, parfois s’empoisonnent à petit feu et empoisonnent la planète en s’alimentant ? Quand vont-ils se mobiliser pour que l’agroécologie et le bon sens deviennent la norme ? Quand vont-ils enfin se battre pour défendre les écosystèmes vertueux ? pour respecter la nourriture conçue et façonnée dans un territoire donné ? Bien manger, cela devrait être la priorité tous les jours dans tous les lieux de vie, de la cantine aux universités, en passant par les entreprises, les hôpitaux, les prisons et les EHPAD. »
« Pour une Révolution délicieuse » 200 pages Format 13.50 x 21.50 cm Editions Fayard 18 euros
Cet ouvrage livre sa vision de l’alimentation avec ses convictions forgées par son parcours de vie atypique de cuisinier et de compositeur d’épices. Olivier Roellinger milite pour un droit au bien manger et invite chacun d’entre nous à reprendre en main son alimentation en cuisinant au quotidien de manière joyeuse et éthique pour prolonger la vie et celles de nos proches tout en préservant la planète.
Extraits :
Manifeste pour une révolution délicieuse
« Comme vous, j’ai longtemps regardé ailleurs. Ou plutôt, j’étais pris dans mes combats quotidiens de cuisinier restaurateur : satisfaire nos clients, motiver une équipe, travailler avec les meilleurs producteurs, et attendre chaque sortie des guides pour décrocher une toque ou une étoile supplémentaire. Un jour, cependant, j’ai pris conscience que j’étais dans une tour d’ivoire et que mon rôle dans la cité devait s’élargir. La situation alimentaire m’est apparue trop grave pour que je laisse notre nourriture aux mains des industriels. Je ne pouvais plus assister sans rien faire à la privatisation du vivant par l’agrobusiness. Je ne voulais plus me contenter de sauvegarder quelques producteurs pour satisfaire les hôtes des Maisons de Bricourt. Je me devais d’agir. (…)
Sauver la nourriture au quotidien et pour tous, c’est aussi se battre pour une certaine idée de notre société. Apprenons ensemble. Partageons nos expériences. Dispensons des leçons de choses. (…)
Le combat pour la nourriture, c’est celui de notre jeunesse : pour un avenir métissé, joyeux et ouvert prenant en compte les enjeux de la transition écologique nécessaire à notre survie. »
Tu apprendras le sain à l’école et le jeu
« I have a dream », comme disent les Américains. J’aimerais qu’à l’image du grand programme que John Fitzgerald Kennedy avait lancé pour l’éducation physique et sportive, déjà dans les années soixante, face à la pandémie d’obésité dans la jeunesse américaine, nous fassions de même pour l’éducation au goût. (…)
Nous ne pouvons pas continuer ainsi à fermer les yeux. Nous devons aider notre jeunesse à ouvrir bien grands les siens. Il y va de son futur, de la préservation de sa santé et de celle de la planète. (…) La question que je me pose c’est : Quand les politiques auront-ils le courage de mettre fin à cette spirale infernale, à ces dérives, où les gens s’abîment, parfois s’empoisonnent à petit feu et empoisonnent la planète en s’alimentant ? Quand vont-ils se mobiliser pour que l’agroécologie et le bon sens deviennent la norme ? Quand vont-ils enfin se battre pour défendre les écosystèmes vertueux ? pour respecter la nourriture conçue et façonnée dans un territoire donné ? Bien manger, cela devrait être la priorité tous les jours dans tous les lieux de vie, de la cantine aux universités, en passant par les entreprises, les hôpitaux, les prisons et les EHPAD. »
« Pour une Révolution délicieuse » 200 pages Format 13.50 x 21.50 cm Editions Fayard 18 euros