Nous sommes pauvres en mots pour les épices
Parler des épices c’est comme parler de parfums, nous manquons de mots. On peut dire de la coriandre qu’elle est fraiche, c’est aussi le cas de la cardamome qui est plus intense et du galanga aux accents résineux. Et puis, il y a les menthes. Le macis, la muscade, le fenugrec ont des saveurs plus rondes et avec le gingembre, on peut parler d’épices chaudes. Il y a les poivres. Et puis les anisées : anis vert, gros anis, badiane, aneth, fenouillette sauvage. Les cannelles, casses, cumarines, vanilles apportent de la douceur. Il y aussi tout ce qui vient du thym. Chacune a une saveur mais aussi une histoire et je traite toujours les deux sinon j’ai l’impression de trahir quelque chose. Mais les épices comme les parfums… ne se laissent pas décrire par si peu de mots !