Mon arrière-grand-père et mon grand-père étaient épiciers à Rennes
Olivier Roellinger nous raconte l’histoire de sa famille rennaise.
« Mon arrière-grand-père Chouan était un enfant de la ferme dans la campagne rennaise. Il ouvrit un petit commerce de comestibles à Rennes qu’il développa avec passion.
Avec sa femme ils eurent six enfants, cinq filles et un petit dernier Eugène, mon grand-père maternel que l’on voit en bas droite de la photographie.
Engagé volontaire, en ayant triché sur son âge, pour rejoindre les troupes françaises dans les Dardanelles en 1915, Eugène s’illustra plus tard aux commandes des premiers chars Renault.
Revenu des tranchées, il épousa une jeune femme délicieuse ma grand-mère, Madeleine, et il lança son propre commerce d’alimentation, non loin de celui de sa famille.
A force de travail et d’innovations, toujours à la recherche de nouveaux produits, ses affaires prospèrent et mon grand-père devint l’un des plus importants grossistes bretons. Avant la Seconde Guerre mondiale, il fournissait avec 48 camions Citroën la multitude des petites épiceries de Bretagne.
Le Père Chouan a fait découvrir aux Bretonnes et Bretons, le café torréfié, les poivres, surtout le blanc, les pâtes, les tablettes de chocolat et les biscuits à la cuillère conservées alors dans les grandes boîtes bleues en métal blanc.
Dans les années soixante, ma mémoire olfactive fut marquée à jamais par l’odeur des entrepôts. L’ambiance et les vibrations des lieux étaient très fortes ; souvenirs de parfums de poires séchées, de cafés, de vanilles, de clous de girofle, de muscade, et aussi de cire d’abeille.
« Mon arrière-grand-père Chouan était un enfant de la ferme dans la campagne rennaise. Il ouvrit un petit commerce de comestibles à Rennes qu’il développa avec passion.
Avec sa femme ils eurent six enfants, cinq filles et un petit dernier Eugène, mon grand-père maternel que l’on voit en bas droite de la photographie.
Engagé volontaire, en ayant triché sur son âge, pour rejoindre les troupes françaises dans les Dardanelles en 1915, Eugène s’illustra plus tard aux commandes des premiers chars Renault.
Revenu des tranchées, il épousa une jeune femme délicieuse ma grand-mère, Madeleine, et il lança son propre commerce d’alimentation, non loin de celui de sa famille.
A force de travail et d’innovations, toujours à la recherche de nouveaux produits, ses affaires prospèrent et mon grand-père devint l’un des plus importants grossistes bretons. Avant la Seconde Guerre mondiale, il fournissait avec 48 camions Citroën la multitude des petites épiceries de Bretagne.
Le Père Chouan a fait découvrir aux Bretonnes et Bretons, le café torréfié, les poivres, surtout le blanc, les pâtes, les tablettes de chocolat et les biscuits à la cuillère conservées alors dans les grandes boîtes bleues en métal blanc.
Dans les années soixante, ma mémoire olfactive fut marquée à jamais par l’odeur des entrepôts. L’ambiance et les vibrations des lieux étaient très fortes ; souvenirs de parfums de poires séchées, de cafés, de vanilles, de clous de girofle, de muscade, et aussi de cire d’abeille.
Je n’avais que 10 ans quand il partit pour le grand voyage vers l’Orient éternel mais il restera à jamais un mentor et un modèle ».